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BODDY BAG
21 juillet 2005

une larme....

C’est une légère brise qui court sur ma peau a moitié découverte qui me réveilla, peut être parce qu’elle était plus fraîche que les autres ? Car malgré le climatiseur que l’on trouve toujours dans ce type d’hôtel, je ne pouvais me résoudre à fermer les fenêtres, peut être que le bruit de la ville, de la vie me rassurait, me berçait ou alors c’était mon horloge interne qui me jouait encore un tour ! Je tendis mon bras pour attraper ma montre pendant que je me demandai bien quel jour on était……21h30…je reprie mes esprits et pour me « reconnecter » au monde, j’alluma la tele sur une chaîne satellite d’info et du coin de l’œil regarda la date affichée : putain ! Le temps avait passé de plus de 24 heures !

Allongée sur le ventre, le drap froissé et recouvrant qu’une partie de mon corps, nue comme a mon habitude, je me demanda ce qui avait bien pus se passer depuis le dernier concert. J’étais étonnée de me retrouver seule dans ce lit, avec aucunes stigmates d’un passage même bref d’une fille….j’étais donc rentrée seule, cela fut confirmée quant je m’aperçu que ma main droite était posée sur du papier…je releva légèrement la tête : c’était une enveloppe…tout  me revient a l’esprit comme un flash aveuglant…je fut aussi réconfortée par le fait d’avoir eu personne dans ce lit : car dans ma promesse faite a Fred quelques mois plustot quant on c’était quittées je lui avais dit : « je te laisse du temps pour réfléchir, je ne t’appellerais pas, je veux que ce soit toi qui le fasse, quant tu auras pris une décision pour nous….j’attendrais, je te le jure.. » .

Je caressai un moment l’enveloppe, comme si c’était sa peau, comme si je voulais la réveiller doucement, un léger sourire aux lèvres, mon âme divaguait dans les souvenirs de cette période ou elle était là , et non pas « représenté » par du simple papier. Depuis j’avais le cœur a l’envers, m’abreuvant de souvenirs, je m’aperçu qu’enfin j’aimai dormir : tu étais là tout près de moi, je pouvais presque sentir ton parfum, « voir » ton sourire , « plonger » mon regard dans le tiens.. J’existais enfin …..Croire en quelque chose, croire en quelqu’un, combien de fois tu me tendis les mains pour que le t’enlève, je t’emmène dans mon monde.

Je mis du temps pour prendre vraiment entre mes mains cette enveloppe. Elle avait été froissée, elle en portée « bien les marques », c’est vrais que ça faisait un bon bout de temps qu’elle « traînait » avec moi, n’osant l’ouvrir, peur de briser un rêve, trop beau, trop doux..

Je me calla sur le dos et l’ouvrie enfin. Il y avait  4 pages recto verso, j’étais heureuse, heureuse de toucher ce papier, caresser cette écriture qui te ressemblait : douce, légère, régulière.

Je brûlais intérieurement de joie d’être si près de toi, de te « voir » ainsi, ah, quel bonheur de prendre encore feu, de brûler pour toi, de me consumer pour toi.

Toi tu me parlais de ta vie, des choses qui pourrais paraître anodines pour vous, mais pour moi étaient la preuve que tu vivais, les lignes défilaient sous mes yeux, comme fut un temps les courbes de ton corps, les pages tournées, volées, s’envolées comme mon cœur !

Dernière page : le plaisir ultime de mes sens furent vite remplacé par le goût de l’amertume, le fiel de la douleur, d’un cœur qui devenait a présent exsangue. Tu me parla d’une fille je ne retena pas son nom, d’ailleurs me l’avais tu écrit ? Tout ce que je lu c’étais que tu vivais avec elle depuis un bout de temps, que tu regrettais rien de nous, mais que tu l’aimais et que tu voulais construire ta vie avec elle, chose impossible avec moi…..soudain mes mains se mirent a trembler, ma vue se troubla……des larmes commencèrent  a couler sur mes joues, qui se transforma vite en rivière sauvage, incontrôlable, moi qui la croyais depuis bien longtemps asséchée : je t’avais perdue en quelques lignes, et je pleurais pour un amour fou,  un amour impossible, un rêve immobile.

Il me restée que la fuite, je composa le numéro de Sophie, je fut heureuse de tomber sur son répondeur, je lui annonça que je repartais là-bas de l’autre cote de l’océan, où tout est immense, où je pourrais respirer, car ici j’étouffe, ou je pourrais me perdre sur des routes sans fin, sans personnes pendant des heures, comme va être ma vie a présent.

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