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BODDY BAG
15 juillet 2005

LA LETTRE

Les mois ont passés comme le sable entre mes doigts, je compte plus les chambres d’hôtels, les boites, les kilomètres…..les filles qui s’accrochent à mon cou.

Non je compte plus rien, je ne veux plus, je ne peux plus, la seule choses qui m’importe c’est de jouer et jouer encore de scènes en festivals en « off » ou non, seule ou accompagnée de musicos’…..la seule chose que je désirais c’était depuis quelques temps de jouer que du blues.

Non je veux plus compter le nombre de fois ou rentrant au petit matin, ivre d’alcool, ou titubant de fatigue le concierge me tendait seulement les clefs de ma chambre, j’ai tellement attendue, que j’en ressentais presque un soulagement de cette situation.

Puis vient ce jour ou plustot cet après midi, un de plus ou je quitte ma chambre pour aller jouer, le sourire au coin des lèvres, car je savais que c’étais que la que mon cœur battait depuis un certains temps.

Le soleil était encore haut, et a chaque battements de la monumentale porte d’entrée on sentais la chaleur étouffante entrer, je tendie les clefs et la mon souffle fut coupé net par cette phrase : « vous avez du courrier….. »Je sourie, par politesse, ma main tremblait, entre mes doigts cette enveloppe Krafft que le connais tant avec l’entête de l’hôtel, numéro de ma chambre inscrite négligemment.

Tout en continuant a marcher vers la sortie ou m’attendait la Porsche, amenée par le voiturier, j’ouvrie avec délicatesse cette enveloppe comme pour contraster avec cette écriture. Je reconnue de suite l’écriture si douce et arrondie de Sophie, jue un moment de soulagement, c devais être encore un contrat, m’amenant vers je ne sais qu’elle destination.

Je montai dans la voiture, jetant l’enveloppe sur le siège du passager, dégageant ainsi le parterre de l’hôtel.

Je roula un moment, jetant de temps en temps un œil sur cette enveloppe, mais au fur et a mesure que les kilomètres défilaient, je ressentais comme un doute, une peur que je n’arrivais pas a expliquer : seulement cela était bizarre que Sophie ne m’ait pas téléphonée avant de m’envoyer un contrat !

Fin du trajet : panneaux indicateurs pour les artistes, les vigiles qui changent chaque jour me demande mon badge, ce qui a le don de m’agasser, car je sais que c’est que le début d’une longue successions.

Parking des artistes, ou se mêlent camions plus ou moins importants et les voitures, privilèges cette fois ci : j’ai ma place réservée. Je coupe le moteur, et tout en gardant les mains sur le volant, je caresse des yeux cette lettre. Il faut que je l’ouvre, en avoir le cœur net ! Alors dans une grande inspiration, j’ouvre et m’apperçoie  qu’avec la lettre de Sophie, une enveloppe plus petite avec juste écrit : Boddy, cette écriture me dit quelque chose mais je n’arrive pas a « coller » un nom avec.

Je déplie doucement la lettre de Sophie, je la parcours en diagonale : une phrase m’arrête le cœur m’écrasant le dos un peut plus fort sur le dossier du siège comme si une balle était entrée et que mon dos en ressentait le blaste : ….. »Cette lettre m’a était envoyé ainsi par Fred », je replia doucement sa lettre et mis celle de Fred contre moi comme pour ressentir la chaleur de ses mains qui toucha le papier, l’odeur de son parfum.

Le temps pressait, il fallait faire les balances, se mettre d’accords avec les musiciens sur la track list…., je décida donc de mettre sa lettre dans ma poche, tout contre moi, comme pour combler ce vide, ce gouffre qu’est son absence, c’était un peut d’elle que j’avais a présent.

Back stage, câbles qui filent je ne sait ou, les roadies qui se pressent dans un ballet qu’on pourrait croire pas chorégraphié, mais pourtant chacun a « sa place ».

Ce soir la il parait que je joua jamais aussi bien le blues…….

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