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BODDY BAG

4 mai 2010

le monstre

Elle fut la première surprise a ce lever si tôt, peut être un cauchemar ou la lumière des premières lueurs de la journée, car ca faisait très longtemps que son sommeil était régis par calmants et somnifères. Elle se leva s'enveloppa dans son peignoir blanc, si doux sur sa peau, c'était des instants de douceurs pour elle, comme une caresse d'une maitresse dont elle avait perdue le souvenir.

L'eau chaude ruisselaitsur son corps, sa peau, la buée qui doucement envahissait la douche la rramenée des souvenirs érérotiques c'c'étaites seul instants où ces souvenirs revenaient, car les medicamentations qu'elle prprenaitui avait fait perdre toute libido.

Elle aimait son corps, même si elle lus malmené par bons nombres d'excès, mais il était resté sec, musclé, juste assez pour dessiner ce corps androgyne dont elle était fière, car elle savait qu'il plaisait tout simplement !

Elle qui avait pour habitude de « vite filer sous la douche », depuis un temps, la tendance c'était très largement inversé, et elle se foutait bien des ecolos, c'était des plaisirs, ces seuls plaisirs qui comptaient...mais elle avait pris goût a ces instants de douceurs, et pour rien au monde une journée ne pouvait commencer autrement !

Âpres ces longues minutes de douceurs, elle se fit raison de sortir de cette bulle cotonneuse, si agréable, ces cheveux courts mouillés lui faisaient accentuer les trais de son visage carré, mais dont le sourire adoucissait, balayé toute forme de rigueur, c'était un de ses atouts.

Elle tendit le bras machinalement pour reprendre son peignoir, qui était toujours accroché au patère contre la cabine, mais après quelques tâtonnements, elle se résigna a ouvrir en grand la porte de la douche pour s'apercevoir qu'il était a l'autre bout de la salle d'eau : sur le lavabo. Mais qui d'antre avait oser entrer et lui poser ailleurs « sa caresse matinale »? Pas possible que ce soit la gouvernante, elle sait que ce moment ne doit être interrompu ni dérangée par quoique ce soit, donc elle se résigna a pester contre elle même !

Elle avait qu'une solution : traverser de quelques pas cette piece. Son corps se mu au travers de la pièce, le choc fut grand quant un reflet d'un corps se refléta dans la glace « sur pied », elle sursauta, surprise de ne l'avoir jamais remarquer depuis le temps qu'elle est ici , parce que c'était bien un miroir qui lui renvoyé une image d'un corps qui sur le moment elle ne reconnus point. Elle s'approcha doucement, une main en avant de peur que ce soit une hallucination due a sa prise journalière de morphine, lorsqu'elle senti la froideur argenté elle compris :c'était sa propre image qu'elle apercevait.

L'émoi la transperça comme une lame, serrant son cœurll'empêchantpresque de respirer, là ce corps qu'elle ne pouvait pas encore accepter comme le sien, son torse, cette poitrine dont elle aimait les formes, éétaita mmoitiemputé, a la place de ce sein il n'y restait qu'une ballaffre affreuse, le tetétont étati qu'une tache en plus de son asasymétrie.

Non ce n'était pas elle, c'était pas son corps, il était si laid a pressent, elle cru entendre un cri, un cri de bête, elle devina que c'était elle car elle apercue son visage avec sa bouche ouverte, défigure par l'effroi de cette image.

Elle ne put bouger, pétrifiée, c'est Nic qui ayant entendue les cris arriva affolé auprès d'elle, elle qui maintenant était genou, recroquevillé sur elle même pour ne plus voir ce morceau de corps abjecte.. Nic s'approcha d'elle la recouvrant de ce peignoir qui était de venu un linceul.

Ce corps cetait elle : BODDY... just' the Body

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27 avril 2010

LE LAC

C'est les premiers rayons de soleil printanier sur mon visage qui me sorti de ma sieste devenue habituelle depuis des mois.....En effet j'avai trop eu comme vision l'éclat pale des néons depuis tant de temps, que la caresse si douce du soleil était pour moi une chose que j'arrivai, que j'acceptai enfin....oui le temps s'était écoulé depuis le dernier « flash » que j'avais eu sur ce quai...j'étai passé par bien des sentiments plus ou moins durs contre moi....passant du « comment t'as pu te rater », a « pauvre conne », au refus complet de soins après quelques jours de coma...j'étais même passé par l'idée que dès que cela serait possible: » cette fois ci je me raterai pas »...Mais j'étai là au bord de ce lac depuis ma sortie de rééducation, enfin réadaptation de mon bras gauche, de mes doigts ..il m'était difficile à pressent de serrer contre moi ma gratte sans faire de fausses notes, même de ça je m'étai punie..mes peines, mes pleurs ne pouvaient plus être accompagnés par ces quelques accords ...alors je m'étai résigné a reprendre le piano pour mes compos...

L'ambiance si particulière de ce lac entouré, encerclé par des monts qui aimaient ce regarder au grès des heures de la journée dans le bleu profond de ces eaux, était devenue mon quotidien. Cette maison d'architecte mêlant le froid du béton brut et la chaleur du bois de différentes essences jusqu'au ponton « tombant » dans les ces eaux si calmes : Cette maison appartenait à Nic, femme que les années avaient burinées le visage mais qui restait charmant, elle avait bourlingué au quatre coins du monde car elle fut photographe de pub, j'aimai son calme, son regard bleu gris dont il restait tant de douceur, mais aussi de mélancolie sur un passé bien remplis : fêtes, aéroports,de capitales, de filles, d'amours....Elle paraissait si mondaine dans son allure, mais si douce et bienveillante dans son attitude. J'avai appris doucement a la comprendre dans ses silences, a l'apprécier dans ses gestes maternels envers moi, elle était devenue doucement avec le temps cette attention maternelle que je n'avais pas eu.

Nous passions nos journées ainsi, a contempler la grandeur de la nature, entrecoupé toujours par mes séances de kiné, dans ce jardin d'intérieur avec piscine chauffée qui grace a de grandes baies vitrées nous coupaient jamais avec cette nature grandiose, mais depuis quelques jours nous pouvions passer nonchalamment nos après midi sur ce ponton, Nic regardait souvent ces monts, me racontant telles ou telles courses qu'elle faisait jusqu'à peu. Jusqu'à cette mauvaise chute qui lui avait laisser comme stigmate, un légère boiterie qui l'empêcherait présent de monter difficilement quelques marches...alors quant a penser a une ballade  « hors sentiers battues » c'était devenu pour elle plus que de simples souvenirs, qui souvent étaient aussi pour elle amers.

Drôle de vies, nous nous connaissions pas mais quelques unes de nos connaissances étaient communes ! Et quant il fallut me trouver une « retraite  sécurisé » le réseau joua son rôle..c'était ainsi la « famille » ! Sophie était toujours mon agent, meme si je ne me produisé plus, elle etait resté mon « fidèle » agent, producteur, banquière, secretaire...bref meme si pendant un temps cela s'imposé, a present rien ne la retenait, car meme si j'etais vivante, je n'avais pas encore reussie a retrouver le goût, un but dans ma vie, j'arrivai depuis peu a recomposer, a me poser sur le piano, d'ailleurs Nic aimait prendre des photos de ces moments là, disons que nous trouvions chacune a ces moments là un but, un moment de grace..

Nic recevait pas mal de visites, j'arrivai souvent a m'éclipser trouvant le prétexte des plus facile : « je suis fatigué » car j'arrivai pas encore a trouver la force, l'intérêt de me retrouver « entouré », parler, sourire, même rire était pour moi surhumain encore, j'aimai être seule simplement, peut être par honte, par dégoût, peut être aussi pour pas croiser des personnes qui pouvaient être en contact avec Fred....je savais qu'elle était heureuse, que l'amour était revenu dans son cœur, après l'épreuve de Carla, mais je ne voulais pas savoir si elle avait des nouvelles de moi...surtout dans cet état physique et moral...il n'y avait que KD. Lang dont le dernier opus « waterless »sur mon MP3 dont sa voix si melodieuse m'aidait toujours a m'évader de ces pensés encore douloureuses.Je me sentais prisonniere de ce lieu, de mon handicap, ce carcan etait quasi quotidien, pas une journée passait sans que m'efleure ce « bad trip », sans  cette simple pensée : comment encore aimer ?

13 septembre 2005

LE QUAI

Je me retrouvais dans la capitale pour quelques jours encore. Le temps de boucler le coté »administratif »… Je passa donc ces quelques jours a (re)voir ces personnes qui ont croisées mon chemin un instant dans ma vie. J’errais de bars en boites, de soirées mondaines en soirées défaites, de soirées entre amies a celles de connaissances d’une nuit…mais mon esprit était emprisonnée, congelé dans le regret, la déception d’avoir ratée par ma vie saltimbanque l’amour qui m’avait fait vibrer, redonner espoir, rallumer le feu, non j’avais pas eu cet « honneur », mais plustot le déshonneur, cette claque froide, cet uppercut qui vous met k.o pour un bout de temps.

Dernier jour : billet d’avion en poche, mes pas, mon inconscient me firent aller vers ces quais, le soleil était pale, mais ses rayons étaient assez chauds pour me faire rester un moment…là a attendre non pas que le soleil ce couche comme je pensais »innocemment » mais mes yeux scrutaient le bout de quai, ce bout de quai ou tout avait commencé il y a quelques mois auparavant : je t’attendais Fred ! Comme un dernier sursaut d’orgueil, comme si je ne voulais pas ouvrir les yeux après une nuit merveilleuse.

Je m’assie sur un banc, en encaissant cette évidence : je n’avais pas fait le deuil de toi !

Je me sentie vide, aspirée par je ne sais quels gouffres : mais pourtant j’avais bien l’impression que les paves contrent disait la loi physique primaire.

Mon regard était fixe et presque haineux envers ces couples d’amoureux qui flânaient, passant devant moi sans savoir que ce corps était en train de ce désintégrer pour en faire qu’une chimère.

En fouillant mes poches pour trouver mon paquet de cigarettes, je tombai en premier sur le billet d’avion…. J’en oublia l’envie de fumer en le regardant, c’était la première fois que je ressenti ça : alors que je parcourrais des yeux ce billet « de liberté » examinant chaque détails, mes mains n’avaient qu’une envie : le déchirer en mille morceaux et le jeter dans ce fleuve ! Si noir, tumultueux comme était mon esprit a cet instant. Oui j’avais la rage, contre moi, contre ma vie : contre la vie ! Contre l’amour : putain pouvoir destructeur !oui a ce moment la j’avais envie de virer ce putain de billet qui n’ait que la représentation de ton abandon ! Oui j’avais encore la possibilité de savoir ou tu étais, te rejoindre, même te supplier, oubliant « mes promesses », j’avais l’impression de foutre ma vie en l’air, d’abattre ma dernière carte, d’être au point de non retour d’un amour que j’avais par ma fierté, mon orgueil, j’avais laisser filer sans me, nous, laisser une chance ! Je n’en voulais tant, que mes pieds qui étaient si lourds quelques instants plustot, scellées dans ces paves, ce transformaient en soulier de Pégase, je voulais courir, fuir mais cette fois ci vers toi ! La rage au cœur, mais aussi vidées de mes incertitudes, mes peurs, je voulais t’aimer ! J’avais l’impression que tu étais ma dernière chance de donner tout le bonheur, l’amour qui me restée, j’aurais voulue courir, me teletransporter vers toi !

Le temps passa ainsi entre haine, rage, dégoût, passion, folie, et les rayons de soleil qui m’avaient donnés cette fièvre tombaient doucement, et en cette saison une chape de fraîcheur enveloppa mes épaules, me faisant vite revenir à la réalité ! C’etait une évidence : l’oublie était la seule chose de raisonnable !

Je me surprie a pleurer, pleurer a chaudes larmes un présent qui était déjà un passée pour toi, ma tête enfouie dans mes bras croisés sur mes genoux, combien de temps je resta la, a finir de tarir la fontaine de mon cœur ? Je ne sus. La seule chose qui me sortie de cette détresse ce fut un chien blanc et noir. Assis face a moi, il me regardait de ses yeux « compatissants », et quant je releva la tête il avança jusqu'à lécher mes larmes comme pour me faire oublier la dureté de l’Humain, il resta blotti dans mes bras un moment, jusqu’au moment ou je fut interpeller par le bruit de pas sur les paves : Le souffle court, affolée, hurlant le nom de son chien, il attendit ainsi que sa maîtresse arrive…. Dans ma détresse je crue que c’était toi. Mais quant cette silhouette qui se dessina maintenant a lumière artificielle des quais la belle ne se transformât pas…. elle s’arrêta devant moi, et bien qu’elle avait d’un sourire d’ange, elle partie avec son chien passant d’un corps a une ombre au loin jusqu'à la perdre de vue dans la nuit.

Quant a moi je ne leva remonta mon col, alluma une cigarette, fit sur ces paves encore quelques mètres, sans me retourner sur une blessure dont je s’avais qu’elle n’allait jamais, mais jamais, se refermer, saigner a tout jamais.

Et en posant mon pied sur le dernier paves de ce quai, je ne pu m’empêcher de dire a haute voix : je t’aime Fred a tout jamais ! Pointant mon 9mm sur ce cœur qui avait tant souffert.

Le coup me fit tomber a terre sentant ma vie s’en aller doucement, je me rappela une phrase de toi : « rappelles toi que je vois les même étoiles, même a des milliers de kilomètres de toi….. »

5 août 2005

je savais

Je remontais sur la capitale, la route défilée a toute allure, j’avais qu’une idée en tête : fuir !
Mon cœur blessé, exsangue, mes yeux secs d’avoir trop pleurés un amour tant attendue, faisait de moi une automate depuis quelques temps, et Sophie malgré sa colère d’avoir eu a annuler les contrats qu’elle avait si habillement négociés, s’avait que rien maintenant ne me ferais changer d’avis. Alors elle organisa ma « fuite », avait-elle le choix ? Elle me connaissait si bien, et savait que dans ce cas là, il valait mieux me laisser partir au lieu de me voir me détruire, accoudée au zinc de chaque boite, vautrée dans un de ces confortable fauteuil « crapaud » des bars d’hôtels de luxe.
Non j’étais déjà partie, ma tête était déjà ailleurs ! Il le fallait, pour conserver le peut de braise qu’il me restait, pour pouvoir peut être dans un ultime espoir que vive la flamme, vive la femme, pour pouvoir a nouveaux prendre feu, mais cette fois ci : brûler jusqu’au bout.
La solitude faisait partie maintenant de mon quotidien, j’étais comme un navire dont les amarres ont été rompues par une tempête, dérivant dans le fracas de la vie. Je me détachée doucement de ce pays qui pourtant été le miens, ma matrice !
Je savais qu’il n’y avait point de retour, Fred avait choisie sa vie, même si il m’était difficile de l’admettre, je ne pourrais plus la serrer dans mes bras, et l’aimer. Et cela augmenté ce sentiment de gouffre sous mes pieds, de vide dans mon cœur.
Ma vie était dictée par ces bleus du coeur, je le savais maintenant ! Un océan sépare à chaque fois ces amours perdues, comme si les milliers de kilomètres allaient me faire oublier ! Non je le savais, mais au moins je savais que je ne risquerais pas de les croiser au hasard de la vie, comme ce fut pour Fred, je l’ai toujours redoutée, maintenant je sais que c’est ma survie qu’il en dépend.
Je savais que le prix pour pouvoir vivre était de sacrifier mes envies, mes sentiments, être le loup et non l’agneau, c’est la seule manière de me protéger.
Je savais que mes nuits allaient être hantés par son souvenir, mais mes réveils allaient être d’une solitude extrême, glaciale, maintenant je savais que l’attente était un mot à bannir de mon vocabulaire, de ma pensée, de ma vie.
Rien ne serait plus pareil maintenant, ma « chance », de revivre un amour aussi fort après la mort de Lucy venait de disparaître, hologramme de mes rêves de noctambule.
Le macadam était le reflet de ma vie future…..noire, avec l’infini comme point d’horizon, oui je sais où j’allais, je sais que là bas rien ne barre la vue, aucunes barrières, si ce n’est celles qui sont ancrées dans notre orgueil. Et le peut de personnes que l’ont croise après des jours d’errance nous semblent être des fantômes plus que des être humains, car ont est tous pareil au pays des cœurs brises : on traîne au fond de nous un ou des souvenirs que l’ont pense oublier en ayant comme compagne notre ombre, et les quelques phrases que l’on prononce sont comme la poussière qu’on soulève, elle retombe aussi vite en effaçant a jamais notre passage.
Oui je savais…..

21 juillet 2005

une larme....

C’est une légère brise qui court sur ma peau a moitié découverte qui me réveilla, peut être parce qu’elle était plus fraîche que les autres ? Car malgré le climatiseur que l’on trouve toujours dans ce type d’hôtel, je ne pouvais me résoudre à fermer les fenêtres, peut être que le bruit de la ville, de la vie me rassurait, me berçait ou alors c’était mon horloge interne qui me jouait encore un tour ! Je tendis mon bras pour attraper ma montre pendant que je me demandai bien quel jour on était……21h30…je reprie mes esprits et pour me « reconnecter » au monde, j’alluma la tele sur une chaîne satellite d’info et du coin de l’œil regarda la date affichée : putain ! Le temps avait passé de plus de 24 heures !

Allongée sur le ventre, le drap froissé et recouvrant qu’une partie de mon corps, nue comme a mon habitude, je me demanda ce qui avait bien pus se passer depuis le dernier concert. J’étais étonnée de me retrouver seule dans ce lit, avec aucunes stigmates d’un passage même bref d’une fille….j’étais donc rentrée seule, cela fut confirmée quant je m’aperçu que ma main droite était posée sur du papier…je releva légèrement la tête : c’était une enveloppe…tout  me revient a l’esprit comme un flash aveuglant…je fut aussi réconfortée par le fait d’avoir eu personne dans ce lit : car dans ma promesse faite a Fred quelques mois plustot quant on c’était quittées je lui avais dit : « je te laisse du temps pour réfléchir, je ne t’appellerais pas, je veux que ce soit toi qui le fasse, quant tu auras pris une décision pour nous….j’attendrais, je te le jure.. » .

Je caressai un moment l’enveloppe, comme si c’était sa peau, comme si je voulais la réveiller doucement, un léger sourire aux lèvres, mon âme divaguait dans les souvenirs de cette période ou elle était là , et non pas « représenté » par du simple papier. Depuis j’avais le cœur a l’envers, m’abreuvant de souvenirs, je m’aperçu qu’enfin j’aimai dormir : tu étais là tout près de moi, je pouvais presque sentir ton parfum, « voir » ton sourire , « plonger » mon regard dans le tiens.. J’existais enfin …..Croire en quelque chose, croire en quelqu’un, combien de fois tu me tendis les mains pour que le t’enlève, je t’emmène dans mon monde.

Je mis du temps pour prendre vraiment entre mes mains cette enveloppe. Elle avait été froissée, elle en portée « bien les marques », c’est vrais que ça faisait un bon bout de temps qu’elle « traînait » avec moi, n’osant l’ouvrir, peur de briser un rêve, trop beau, trop doux..

Je me calla sur le dos et l’ouvrie enfin. Il y avait  4 pages recto verso, j’étais heureuse, heureuse de toucher ce papier, caresser cette écriture qui te ressemblait : douce, légère, régulière.

Je brûlais intérieurement de joie d’être si près de toi, de te « voir » ainsi, ah, quel bonheur de prendre encore feu, de brûler pour toi, de me consumer pour toi.

Toi tu me parlais de ta vie, des choses qui pourrais paraître anodines pour vous, mais pour moi étaient la preuve que tu vivais, les lignes défilaient sous mes yeux, comme fut un temps les courbes de ton corps, les pages tournées, volées, s’envolées comme mon cœur !

Dernière page : le plaisir ultime de mes sens furent vite remplacé par le goût de l’amertume, le fiel de la douleur, d’un cœur qui devenait a présent exsangue. Tu me parla d’une fille je ne retena pas son nom, d’ailleurs me l’avais tu écrit ? Tout ce que je lu c’étais que tu vivais avec elle depuis un bout de temps, que tu regrettais rien de nous, mais que tu l’aimais et que tu voulais construire ta vie avec elle, chose impossible avec moi…..soudain mes mains se mirent a trembler, ma vue se troubla……des larmes commencèrent  a couler sur mes joues, qui se transforma vite en rivière sauvage, incontrôlable, moi qui la croyais depuis bien longtemps asséchée : je t’avais perdue en quelques lignes, et je pleurais pour un amour fou,  un amour impossible, un rêve immobile.

Il me restée que la fuite, je composa le numéro de Sophie, je fut heureuse de tomber sur son répondeur, je lui annonça que je repartais là-bas de l’autre cote de l’océan, où tout est immense, où je pourrais respirer, car ici j’étouffe, ou je pourrais me perdre sur des routes sans fin, sans personnes pendant des heures, comme va être ma vie a présent.

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15 juillet 2005

LA LETTRE

Les mois ont passés comme le sable entre mes doigts, je compte plus les chambres d’hôtels, les boites, les kilomètres…..les filles qui s’accrochent à mon cou.

Non je compte plus rien, je ne veux plus, je ne peux plus, la seule choses qui m’importe c’est de jouer et jouer encore de scènes en festivals en « off » ou non, seule ou accompagnée de musicos’…..la seule chose que je désirais c’était depuis quelques temps de jouer que du blues.

Non je veux plus compter le nombre de fois ou rentrant au petit matin, ivre d’alcool, ou titubant de fatigue le concierge me tendait seulement les clefs de ma chambre, j’ai tellement attendue, que j’en ressentais presque un soulagement de cette situation.

Puis vient ce jour ou plustot cet après midi, un de plus ou je quitte ma chambre pour aller jouer, le sourire au coin des lèvres, car je savais que c’étais que la que mon cœur battait depuis un certains temps.

Le soleil était encore haut, et a chaque battements de la monumentale porte d’entrée on sentais la chaleur étouffante entrer, je tendie les clefs et la mon souffle fut coupé net par cette phrase : « vous avez du courrier….. »Je sourie, par politesse, ma main tremblait, entre mes doigts cette enveloppe Krafft que le connais tant avec l’entête de l’hôtel, numéro de ma chambre inscrite négligemment.

Tout en continuant a marcher vers la sortie ou m’attendait la Porsche, amenée par le voiturier, j’ouvrie avec délicatesse cette enveloppe comme pour contraster avec cette écriture. Je reconnue de suite l’écriture si douce et arrondie de Sophie, jue un moment de soulagement, c devais être encore un contrat, m’amenant vers je ne sais qu’elle destination.

Je montai dans la voiture, jetant l’enveloppe sur le siège du passager, dégageant ainsi le parterre de l’hôtel.

Je roula un moment, jetant de temps en temps un œil sur cette enveloppe, mais au fur et a mesure que les kilomètres défilaient, je ressentais comme un doute, une peur que je n’arrivais pas a expliquer : seulement cela était bizarre que Sophie ne m’ait pas téléphonée avant de m’envoyer un contrat !

Fin du trajet : panneaux indicateurs pour les artistes, les vigiles qui changent chaque jour me demande mon badge, ce qui a le don de m’agasser, car je sais que c’est que le début d’une longue successions.

Parking des artistes, ou se mêlent camions plus ou moins importants et les voitures, privilèges cette fois ci : j’ai ma place réservée. Je coupe le moteur, et tout en gardant les mains sur le volant, je caresse des yeux cette lettre. Il faut que je l’ouvre, en avoir le cœur net ! Alors dans une grande inspiration, j’ouvre et m’apperçoie  qu’avec la lettre de Sophie, une enveloppe plus petite avec juste écrit : Boddy, cette écriture me dit quelque chose mais je n’arrive pas a « coller » un nom avec.

Je déplie doucement la lettre de Sophie, je la parcours en diagonale : une phrase m’arrête le cœur m’écrasant le dos un peut plus fort sur le dossier du siège comme si une balle était entrée et que mon dos en ressentait le blaste : ….. »Cette lettre m’a était envoyé ainsi par Fred », je replia doucement sa lettre et mis celle de Fred contre moi comme pour ressentir la chaleur de ses mains qui toucha le papier, l’odeur de son parfum.

Le temps pressait, il fallait faire les balances, se mettre d’accords avec les musiciens sur la track list…., je décida donc de mettre sa lettre dans ma poche, tout contre moi, comme pour combler ce vide, ce gouffre qu’est son absence, c’était un peut d’elle que j’avais a présent.

Back stage, câbles qui filent je ne sait ou, les roadies qui se pressent dans un ballet qu’on pourrait croire pas chorégraphié, mais pourtant chacun a « sa place ».

Ce soir la il parait que je joua jamais aussi bien le blues…….

6 mai 2005

APPEL-MOI.....

Le temps passe, les nuits avancent dans leurs courses folles, de carrés V.I.P, aux comptoirs de boites, les rencontres admiratives a celles faciles, ma vie file entre mes doigts, insouciance inconsciente, ou plus tôt ne voulant pas voir, ressentir son absence.

Depuis que j’ai quittée Fred a la station de ski, je ne cesse d’attendre, espérant un appel, un signe, je ne sais plus quoi faire, quant j’ai une girl dans mes bras dans la folie d’une soirée, répondant a mes désirs instinctifs, j’ai comme des flash, comme si je la trompée, mais elle que fait-elle ?, m’oublie t-elle ?, je voudrais tant savoir si il reste encore un espoir de commencer une nouvelle vie a défaut de l’avoir déjà consommée.

Je ne sais quoi penser est-ce honteux de sa part de me laisser comme ça ? Et malgré toutes ces « trahisons » je veux garder au fond de moi un espoir que tu m’as oublié, que tu ne m’as pas jetée dans la grande poubelle de l’oublie.

Si seulement tu m’appelais, je serais là abandonnant tout sur le champ pour toi, je suis prête a  tout oublier,tout quitter a un seul de tes mots, une seule de tes phrases : » viens, rejoint moi j’ai besoin de toi ».

Les heures passent, quant le silence retombe après une folle soirée, je reste la seule dans une chambre d’hôtel, une de plus ….dans le silence, pour mieux entendre la première sonnerie, celle de ma délivrance ! Patiemment, j’attends que ça sonne ! Je veux garder espoir, pourtant ton silence qui chaque jour remplis mon univers me donne l’impression qu’ils m’éloignement un peut plus de toi sans me laisser aucun espoir, appelle-moi, fait un signe, et je serais a toi, a tes pieds si le faut !

Crois moi si je pouvais avoir le pouvoir de tout changer, je le ferais, au fond de moi j’ai mal mais tu ne le voit pas tu est si loin de moi. Parfois je voudrais te faire savoir tout ce que j’ai sur le cœur, tout ce que j’ai au fond de moi, tout l’amour que j’ai pour toi, mais j’ai tellement peur de te décevoir, peut être que tu vois qu’ente nous une simple amitié qui a dérapée un instant, pourtant je me répète ces mots si souvent, m’inventant nos retrouvailles, tout me parait si simple a cet instant, je voudrais te dire simplement : je veux être avec toi !

Oui je sais je pourrais venir en bas de chez toi, ce serait si simple, mais j’ai peur que tu ais « choisie » quelqu’un d’autre, et malgré cette peur qui hante mes jours et mes nuits, la tristesse de cette absence, je continue a t’aimer. J’ai peur que ce ne soit pas moi que tu ais choisie pour refaire ta vie. Si tu savais comme ma vie n’est que désolation, désert depuis ce jour ou tu as voulue « réfléchir », pourtant j’étais la pour te consoler, t’aider, quant tu m’as eu besoin de moi, je fut pour toi ton épaule, ces bras pour te soutenir quant ta raison flanchée, tu m’as tout confié, moi sagement je te conseillais, te soutenais sans dire oh combien tu comptais pour moi, combien mon cœur transpirait d’amour pour toi, je pensais que l’amour que je ne pouvais plus te cacher, je pensais que tu l’avais ressentie. Si seulement je pouvais tout changer, tout recommencer je le ferais !

J’aurais voulue seulement te dire ce que j’ai au fond de mon coeur et qui en se consumant me détruit peut a peut, jamais a présent je ne pourrais mentir, cacher mes sentiments : les vrais, ils sont trop destructeurs !non faire comme si, comme si je ne te désirais pas. Non je n’ais plus envie, il faudra que je trouve du courage je sais. Affronter une vérité, même si je sais que la vie ne sera plus à mon avantage si tu en décides autrement.

Et ce téléphone qui est toujours muet….

27 avril 2005

au gres du vent....

La solitude est pour certaine un privilège, pour d’autre un fardeau, je fais patrie de cette seconde moitié.

Je ne compte plus les années de routes, d’hôtels, comparées aux quelques mois de « stabilités ».

La vie n’est pas un jeux m’a-t-on souvent répété, mais comment ne pas la prendre ainsi ?!, quant  l’amour se compte en nuits et non en années passées au près de l’être aimée.

Je fait ce que je peux, j’ai de la chance, c’est vrais je fait ce qui me plait, je fait ce que je peut pour être heureuse même un instants, une nuit ou quelques fois je peut mettre un « s ».

Malgré cela j’aime la vie, comme les femmes même si toutes les deux ne sont que souffrances, désespoirs, départs.

J’aime croiser un regard et deviner l’âme qui se cache derrière, comme croiser la vie de certaines prenant que le meilleur : le désir, la sensualité, le plaisir.

J’aime parcourir cette peau féminine si douce, ou la courbe d’un sein, la sensation d’un mamelon sous ma langue peut être enivrant, ne tombons-nous pas si facilement dans cette dépendance ?!

J’ai oublier d’où je viens, je préfère, mais je sais depuis longtemps ou je vais même si ce n’ait qu’errance, la vie ne fait pas de cadeaux, mais la peau d’une femme, n’est –elle pas a elle seule le plus sublime des cadeaux ?

Mon errance m’a couché sur plus d’un corps, seul instant ou je n’ais haïe la vie, je l’ai bénie ! Moi l’athée endurcie par tant d’épreuves….

Je vous aime, vous les femmes, votre beauté est votre force ! oh il ne faut pas croire qu’il faut être l’image d’un top modèle pour être aimée, sachez que la beauté d’un regard, le charme d’un sourire, ce petit je ne sais quoi qui fait chavirer le cœur, font de vous mesdames une candidate a l’amour, ne doutez pas ! Ayez confiance en vous !

Je voudrais juste par ce texte vous dire : merci ! Merci d’être la un instant dans ma vie pour un moment de bonheur, oh je sais que je ne pourrais jamais construire une vie stable, je me suis fait une raison, ce fut difficile c’est vrais..

Des amours j’en est eu : de passages, de fortunes, hypocrites, destructeurs, menteurs, mais jamais je ne fléchirais devant les attaques, les coups bas, jamais devant de telles personnes je serais a genou : trop facile !

Je veux encore et encore au gré de mes souvenirs et de mes futurs amours garder que le meilleur, éternellement !  Je vous aimes trop, vous les femmes pour voir et garder en « mémoire » les mauvaises images que peuvent donner quelques une de vous.

C’est sur il y a des personnes qui ont comptées plus que d’autres, qui ont laissées des cicatrices plus ou moins profondes dans mon âme, sur mon cœur, je sais qu’actuellement il y a une personne qui doute, qui peut être pense a moi, a nous, mais je me dit aussi que peut être elle a fait son choix, le silence ne fait-il pas partie de l’oublie ? Je vais essayer de marcher sur le chemin de ma vie, celle qu’on a toutes tracée d’avance, même si on arrive quelques fois a prendre quelques chemins de traverses, il ne faut pas leurrer, tôt ou tard on ce retrouve sur le chemin principal !

Et la solitude nous saute à la gorge, étouffant le peut de souffle qu’il nous reste, nous empêchant de crier, hurler, notre désespoir : égoïste solitude ! Elle n’aime pas partager : le bonheur est pour elle sa pire ennemie, et nous, belle goélette, prêtes appareiller pour la grande aventure de l’amour, nous devenons a chaque tempête subie, qu’un pauvre raffio dérivant au grés du vent de la vie, de l’amour, subissant courants et tempêtes, ne pouvant plus faire autrement car notre gouvernail qu’est notre force de jeunesse, est brisé depuis bien longtemps ! Alors on a plus qu’à espérer qu’un jour, fatigué de naviguer ainsi, la vie nous « offrira » un dernier voyage, un échouage sur un cœur « bénit ».

15 avril 2005

Bad Days

Je me retrouvais une fois de plus sur la route, j’avais quittée Fred, par obligation plus que par raison, le seul choix que je pouvais faire c’était la direction que je pouvais prendre : redescendre vers le Rocher, ou repartir sur la capitale. Ce fut Sophie qui trancha par son appel : « Boddy j’ai des contrats, la saison va commencer il faut que je te voit », résignée, mais aussi soulagée quelque part d’avoir a faire quelques choses je pris la direction du nord.

Rien ne changé ici, les bureaux étaient une fourmière ou artistes en tout genre, photographes, journalistes, pigistes, attendaient plus ou moins dans un désordre bien orchestrée par Véro la secrétaire. L’avantage que j’avais sur ce « petit » monde c’était que j’avais juste a pousser la porte et dire : « elle est dispo Sophie ?! » et d’un petit geste du menton les portes du bureau de Sophie s’ouvraient.

Elle était la, derrière cet amas de dossiers, de bouts de papiers griffonnées a la hâte, son téléphone était un vrais arbres de noël : Il était plus facile de compter les lignes libres que celles en « appels » !.A mon entrée Sophie se leva et vient m’embrasser, ses cheveux bouclées qu’elle laisse au grés des humeurs libres ou tirés en  arrière qui dans ce cas fait ressortir ses jolies yeux marrons verts et son sourire (laissant entrevoir ce qu’on appelle « les dents de la chance ») charmeur. Sa voix est d’une douceur et posée qui contraste avec l’image de la « femme pressée ».A chaque visites que je fait je suis sous le charme, c’est peut être aussi pour cela que je lui refuse pas grand-chose, car financièrement par les divers placements, et les parts que j’ai dans des boites et hôtels sur les  deux continents me suffisent, j’ai la chance d’avoir double nationalité,et d’être résidente Monégasque (grâce a l’ « appuis » de la cadette des Grimaldi, il y a quelques années quant j’organisais les fonds sonores de ses défiles de mode, puis l’élaboration de son c.d, je ne vous en dirais pas plus mais ce fut et c’est toujours une bonne amie….), il n’y a que mes « cachets » touchés en France que je déclare, le reste est versé par le biais de sociétés diverses en Suisse.

Sophie est une fois de plus surbookée, mais bloque tous les appels pour que l’on puisse discuter tranquillement : moment privilégier.. Je me supprend chaque fois a « décrocher »  quelques instants, du ou des sujets de ma visite pour  regarder ses mains, admirer son sourire, plonger dans son décolleté, mais je reviens vites de mes songes par les deux photos posées sur son bureau, qui ont un angle de vue qui me font redescendre immédiatement sur terre : la photo de son mari et de son petit garçon. C’est vrais que ce ne serait pas la première hetero que je « détournerais » mais la, je sais que j’ai aucunes chances ! Pourtant…. hummm !

Voila plus d’une heure que je suis la, j’ai signée quelques contrats, qui me laisseront le temps de « balader » pour mes affaires. En partant Sophie me rappela qu’il y a une soirée importante dans 4 jours, avec tout le « gratin » et qu’elle comptait sur moi pour « assurer la promotion de tes affaires mais aussi de nos contrats ». J’aime pas ces soirées mondaines ou l’hypocrisie est l’arme favorite de tous ces journalistes du  gotha …mais c’est Sophie qui me le demande alors….en partant elle me pris la main et me dit deux mots sur Fred : « puisque tu est restée discrète sur ce qui ais arrivée, ne perds pas espoirs ***** (c’est la seule qui m’appelle par mon prénom), Fred est perturbée par tout ce qui ait arrivée, mais elle a des sentiments pour toi » je ne répondue rien, juste un sourire, peut être qu’elle attendait une réponse de ma part, mais a ce stade de désespoir intérieur je ne puis lui répondre,elle lâchat ma main doucement, et me donna rendez vous dans 4 jours.

Comme toujours je pris mes « quartiers » au même hôtel, le personnel, le voiturier, ainsi que le réceptionniste connaissaient mes « habitudes », j’allais pas bien, Fred me manquait : il fallait ce rendre a l’évidence. Et me retrouver ici dans cette ville ou quelques temps au paravent je l’avais retrouvée n’arrangé rien. Je demanda au groom de me porter 6 bouteilles de whisky de ma marque préférée, et de me déranger en aucuns cas, j’avais bien l’intention de ne sortir sur aucuns prétextes : j’avais pas le cœur a ça. Je pris une douche, me remplie un verre, par « habitude » je brancha la T.V sur une chaîne musicale étrangère pour pouvoir être au courant des « nouvelles tendances ».le temps passa ainsi….

Le jour faisait place a la nuit et inversement, je ne comptais plus les jours : en est ais je capable ? Mon cerveau était plus que noyé dans l’alcool, je savais que le groom passait régulièrement puisque il me laissait une assiette Anglaise, ou des repas froids, des fois je l’entendais entrer, des fois je ne voyais que le résultat de son passage. J’avais plus envie de rien, mon téléphone était coupé, ainsi que celui de la chambre.

La seule chose qui me faisait dire que les heures passaient c’était les bouteilles vides qui traînaient sur la table et au pied du lit.

Dans un demi –coma j’entendis une voix familière : c’était celle de Sophie, elle avait l’air en colère, et sans pouvoir vraiment répondre, ni bouger je sentie mon corps se soulever, être emportée par de bras puissants, ce parfum je le connaissais….je me retrouva dans la baignoire avec un jet d’eau froide en plein visage, un reste d’orgueil et de survie, fit me débattre et surtout ouvrir l’œil : Stephen ! C’étais Stephen qui était venue avec Sophie : « Alors Boddy, tu retrouves tes esprits ou je continue avec l’eau froide ? ». La seule chose que je pus lui dire a ce moment : « salop ! Arrêtes tes conneries je vais attraper la crève ! » »Et toi tu vas nous faire louper plus d’un contrat ! Sais –tu que dans 3 heures on a rendez-vous ? Et que le prince est décédé ? Et que ça fait 3 jours que j’essaye désespérément de te joindre !»Sa voix avait montée d’un ton… Je resta un instant tétanisée, pensant a sa cadette, Stephen me rassura en me disant qu’il avait fait le nécessaire en mon nom.

Stephen, mon conseiller financier, mon administrateur de biens, un vrai rapace dans les affaires, mon garde du corps, mon gogo-dancer, si ont devait mettre une « image » sur une « double personnalité » c’était bien lui ! Je pense que certain de ces clients seraient très étonnés de s’avoir qu’il est homo ! Pour l’instant il était la, assis au bord de la baignoire et je m’aperçu que ma chemise une fois mouillée était plus que transparente, je vit sourire Stephen qui compris mon embarras, et engagea la conversation sur tout un autre sujet tout en prenant soins d’ajouter de l’eau chaude pendant que j’entendais Sophie faire des allées et venues en conversant au téléphone… »Boddy, j’ai quelques choses d’important a te dire » Oops que vas-il encore m’annoncer : un nouveau crack boursier, le mauvais bilan d’une de mes affaires, qu’il a le Sida ?Après ce silence ou on a l’impression que tout peut arriver, il me dit simplement : « je vais me marier » je me redressa dans la baignoire m’enlaçant pour cacher ma poitrine qui sous l’effet du froid avait un effet  »sensuel » : « tu as viré ta cutis Stephen ?!! » « Non Boddy ça va pas la tête ! » ce qui eu pour effet de faire retomber mes bras ! « Non je me marie avec Julien dans deux mois » « Ahhh Julien ? je ne le connais pas » « non tu ne le connais pas parce que tu passes ton temps Boddy a fuir je ne sais quoi, et tu ne te préoccupes pas des personnes qui t’entourent , qui sont la, pour toi ta personne, ton humour, ta franchise,ta bonté, oui Boddy un jour il faudra que tu te poses, que tu regardes vraiment qui sont tes VRAIS ami(e) « devant cette déclaration/sermons, je ne sus que dire sauf que j’étais heureuse pour eux. Il m’annonça aussi qu’il allait avoir de hautes fonctions dans la Principauté, sans pour autant me lâcher dans les affaires, bien au contraire….

La conversation finie et devant les tremblements due au froid, Stephen me tendue une serviette, m’invitant a sortir de cette baignoire et de me préparer pour la soirée : « RDV la bas Boddy ! » me lachat-il en fermant la porte derrière lui.

J’arrivas devant la salles de réception, il y avait déjà un monde, certains photographes qui n’avaient pas reçue de cartons se contentaient des photos sur le perrons, jouant a cache cache avec la sécurité, j’avais mis mon flingue dans la boite a gant, je savais que j’en aurai pas l’utilité….Comme toujours quant on arrive dans la salles il y a toujours ces « vieilles perruches » qui vous scannérisent des pieds a la tête pour montrer qu’elle sont bien la. Je cherche du regard si je ne vois pas des visages connus pour pouvoir « m’introduire dans la soirée ». Un des serveurs passe : je prend un verre, mon regard est attirée par le décolleté plongeant jusqu’au creux des reins d’une belle brune, et pendant que je plonge mon regard sur ses reins et mes lèvres dans le verre, Stephen vient de susurrer que la belle n’est pas « libre », au même moment celle-ci ce retourne et nos regards se croisent : décidément elle aussi charmante de dos que de face ! Je lui sourie comme pour lui dire « bonsoir ».

Sophie nous rejoint, et après m’avoir remonter les bretelles, me rappelle qu’on est ici « pour le travail, alors du sérieux pas « de chasse » Boddy », je déambule entre ces gens qui me sourient, me dévisagent, certain(e)s sont content(ent) de me revoir….Stephen vient me rejoindre en me montrant discrètement un vieux messieurs, il se met dos a lui pour que je puisse le regarder tout en écoutant Stephen . « Tu vois ce bonhomme, son palace est à « prendre », pas d’héritiers, bon emplacements, quelques travaux de rénovations mais bons investissements, tu est partante ? » « Combien Stephen ? » « Donnes moi une de tes cartes je te met le montant de la proposition » il griffonna un chiffre, me tendie la carte « ouawooh t’ais fou Stephen ?! » « Non ! A nous deux on a largement le capital sans pour autant manger des pâtes tous les jours pendant 20 ans » « donc tu me propose une association ? » « Oui Boddy, 50/50 tu est ok ? » « Bon je lui glisse la carte avec ta proposition et on verras, j’ai toujours eu confiance en toi Stephen ». …je m’approcha du vieux bonhomme, me présenta, puis dans un moment ou son « petit comité » était plus préoccupé par le plateau de petit four qui passait a coté, je lui glissai ma carte dans sa poche extérieure en lui disant de réfléchir sur l’avenir….

La soirée se déroula ainsi pendant un moment, entre sourire de courtoisies, hypocrites, charmeurs, jusqu’au moment ou je tomba pile sur Edith. Toujours aussi mystérieuse, avec son regard bleu profond, ses mèches rebelles brunes, guitariste, productrice, elle fut a un moment mon amante, depuis elle ne peut s’empêcher de m’embrasser par un petit smack a chaque fois que l’on se croise, oh je ne dit pas que c’est déplaisant, mais peut-être étonnant si l’on ait accompagnée : mais c’est Edith et on la changera pas. Elle me parle de ses projets musicaux, me demande si j’ai un peut de temps a lui consacrer, pour lui faire les cordes sur sa prochaines produc’, l’aider aux mixages. Je lui répond que des qu’elle sera prête, qu’elle m’appelle je trouverais du temps pour elle, et oui son charisme m’a toujours envoûter en je ne peut pas lui dire non, quitte a faire un allé/retour dans la nuit… Aaaaahhhhh Edith….nous nous séparons comme toujours happée par d’autres, je ne sais quant je la reverrais, car je sais qu’elle a toujours des projets, mais souvent « oublie » ses promesses, elle est jeune, insouciante la vie la plus gâtée qu’égratignée, chance a elle.

Au grès de mes déplacements dans cette foule, je me retrouve au bar, pour une fois dans une soirée « hetero » il n’y a que des filles qui servent, et le sponsor a très bon goût pour leurs tenues de service, un vrai régal ! Le comptoir est un lieu très intéressant pour « glaner » des infos, car le plus part du temps les gens sont désinhibés et ne s’appercoivent pas qu’on peut les écouter, ça peut rendre « service » pour les affaires !

Ca faisait un moment que je traînais la, quant je m’aperçu que j’étais observée, je tourna la tête, elle était la, fumant sa cigarette avec classe, portant a ses lèvres une coupe de champagne avec sensualité. Elle me sourie et inclinant son verre en ma direction, je lui sourie replongeant mon regard dans mon verre qui commencer a avoir des signes de sécheresses, la Barmaid l’avais remarquée et remplie mon verre, lui demandant d’en faire de même pour la jolie Demoiselle au bout du comptoir. Elle comprie vite de qui je parlais, ce fut fait des qu’elle fini son verre. C’est a cet instant que j’entreprie de la rejoindre, elle me fixait comme si on avait rendez vous, un tabouret se libera, je m’assis a moitié pour pouvoir lui faire face, elle avait une classe qui démarqué par rapport a la moitié des gens de cette soirée, pourtant elle n’avait pas la même robe que la belle que j’avais aperçu en arrivant, en posant quelques questions déguisées, je compris qu’elle n’était pas une cover-girl, ni une de ces filles qui « chassent » les « fortunes diverses ». Elle avait un petit accent germanique, sans pour autant qu’il soit slave, me dit qu’elle avait une entreprise de publicité axés sur la mode, le nom me disait rien, mais les choses évolues tellement vite dans ce domaines. Je fut rassurée quant elle me fit comprendre qu’elle ne recherchait pas d’aventures a trois ou plus, comme souvent on peut rencontrer dans ces genres de soirées. Elle avait beaucoup d’humour, quant elle riait elle balancée sa tête en arrière, ce qui lui donnait encore plus de sensualité, a plusieurs reprise sa robe fourreau s’ouvrie sur une jambe parfaite, laissant deviner le porte jarretelles, elle était belle, je passait un excellent moment. La salles se vidait lentement, ainsi que le comptoir, j’étais arrivée a « oublier » un temps Fred, mais comme dans les contes, je sortie de mon rêve quant elle détourna le regard, je sentie d’un seul coup une certaine frayeur l’envahir : un type venait vers elle, il la pris fermement par le bras, la faisant presque basculer du tabouret, lui grognant : « allée on rentre ma belle », je ne pus rien faire, si se n’est que suivre un temps son regard, je crois qu’une larme coulait sur sa joie. Je fini mon verre, il était temps de rentrer, Stephen et Sophie étaient parties depuis un moment, le jour ne tarderait pas de lever : encore un Bad day venait de passer.

10 avril 2005

faut-il passer son chemin (suite)

Le soleil brillait, la station de ski reprenait son rythme, mille petits points noirs descendaient des sommets, comme si c’était des milliers de fourmis qui sortaient de la fourmilière « attaquant » une nouvelle journée.

Je fut sortie de mes pensées amoureuses par le bruits de pas sur la terrasse du chalet : on avait livré le pain et les journaux, détails que Fred devait (aussi) régler : arrêter de se faire livrer 4 quotidiens 2 en langue française 2 en anglais. Le froid me sauta au visage et il me rappela que j’étais pieds nus ! Doucement je refermais la porte d’entrée, restant un instant là à écouter…..le silence, je n’avais pas réveillé Fred. La chaleur et ce silence me réconfortèrent, malgré mes tourments, mes sentiments j’étais bien, presque apaisée, reposée. Machinalement je parcourue les journaux, les nouvelles n’étaient pas bonnes, pour une fois les deux cultures étaient d’accord : le monde va mal ! Ne voulant pas polluer mon cerveau par tant d’horreurs, je jetai les journaux sur la table basse à mes pieds, préférant la chaleur de ces flammes, de toutes ces flammes ! J’etais fiévreuse, fiévreuse d’amour ! Mon cœur (re)battait la chamade, j’étais (re)devenue gauche dans mes gestes, quant Fred était a mes coté, même mon répertoire avait changé lors de mes prestations, il faut dire que Fred étant là, je lui déclarais ainsi mes sentiments : cachés dans des chansons. Moi si sure dans mes sentiments, si sure dans mes gestes quant il s’agit de séduire, je n’arrivais plus a « avoir les pieds sur terre », je dérivais ainsi depuis quelques temps sur un océan ou tempêtes, courants inversent se jouaient de moi m’empêchant d’accoster sur ce rivage, ou le sable est doux, ou les fruits ont le nom de « passions », « défendus », une île paradisiaque mais qui m’était encore inaccessible.

Fred se réveilla, la porte s’ouvrit, n’osant bouger, restant là dans ce fauteuil dos a elle, peut-être pour m’empêcher de la regarder venir vers moi, elle passa une main dans l’encolure de ma chemise , arrêtant sa main si douce a la naissance de mon sein, pencha sa tête dans mon cou ses cheveux lui couvrant le visage, y déposant un baiser, je lui passais ma main sur ses cheveux essayant de retenir un instant de plus ses lèvres contre ma peau, regrettant que dossier du fauteuil m’empêchait de sentir la chaleur de son corps enveloppé dans son peignoir, laissant entrevoir un décolleté plus que sensuel. Combien de temps cela dura ? : Impossible de vous répondre ! Mais trop court pour moi.

Fred avait faim, et l’odeur du café qui l’entendait dans la cuisine interrompit cette tendre scène. Elle « m’invita » a petit déjeuner, je la suivi, on s’installa a table, elle me resservie du café, je regardais avec bonheur et envie chacun de ses gestes, la façon de tenir sa tasse, de passer sa main dans ses cheveux, elle me trouva encore moins bavarde que d’habitude, me fit la reflection en me regardant droit dans les yeux, je détourna vite le regard, chose qui n’est pas a mon habitude, je senti la chaleur de nos doigts qui s’entremêlaient et ça me fit relever les yeux. Fred souriait, elle était belle, plus belle encore ce matin la. Un long silence s’installa, je sentais que Fred voulait me parler, et moi qui n’arrivais pour une fois pas a dire mes sentiments. Fred prit une longue inspiration, sa bouche s’entrouvrit, j’étais pendue à ses lèvres a défaut de son cou. Elle me caressait la main et dit d’une voix faible : « depuis un certain temps je sais que nos sentiments ont changés, nous ne sommes plus « que deux simples amies », j’ai besoin de te sentir près de moi, j’éprouve un certain malaise quant tu n’est plus a la portée de mon regard, je me surprend a sourire quant je sent ton parfum, signe que tu n’est pas loin, je n’arrive plus a m’endormir sans que je soit dans tes bras », je l’écoutais, buvant toutes ses douceurs m’enivrant presque de ces (ses) mots, oui elle avait les même sentiments que moi, elle avait été plus forte que moi, elle l’exprimait (enfin), je leva mes yeux pour chercher les siens, quant enfin je puis m’accrocher a son regard, je vit que des larmes coulaient sur ses joues, je voulue les essuyer comme je l’avais fait tant de fois ces derniers temps, mais Fred empêcha mon geste et reprit son monologue : « oui j’ai des sentiments, ces sentiments qui font rebattre mon cœur, je pense que toi aussi Boddy, mais il faut que je prenne du recul, que je réfléchisse a tout ça, cela me déchire le cœur mais il faut que je le fasse je ne veut pas me lancer dans une histoire a deux, pas maintenant , je suis désolée, désolée de ne pas avoir pus cacher mes sentiments », je me redressa sur ma chaise qui eu pour effet de séparer nos mains, certaines diront que c’est un râteau, moi je dirais que c’est une sage décision. A cet instant je sus qu’il fallait que je parte, car je ne pourrais pas vivre ainsi à ses cotés sans que chaque regard, chaque sourire, me brise le cœur.

Je ne lui exprimai aucun de mes sentiments, lui disant qu’elle avait raison, que c’était mieux ainsi, que de toute façon mes contrats étant finis depuis plus d’une semaine, il fallait que je reparte sur la capitale, elle me demanda de rester un peu, mais cette chaleur qui m’enveloppait avec autant de douceur m’étouffait a présent. Je fit mes valises sans précipitation dans la journée, évitant de croiser son regard, sachant a présent que je ne le croiserait plus jamais. C’était décidé : je repart pour l’autre continent, les milliers de kilomètres qui me séparera d’elle m’aideront a oublier, a l’oublier. Ca aurait pus être un grand amour, je le savais au fond de moi, mais je savais aussi qu’il y avait une « chance  sur deux » pour que Fred ne revienne jamais dans mes bras, et je ne voulais  pas souffrir après une (longue) attente, oui je préférais « fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve ». Malgré nos sentiments, je s’avais qu’ils étaient réciproque et que Fred avait surtout peur du fantôme de Carla, j’aurais du lui dire que je l’attendrais ailleurs pour qu’elle revive, pour que nous puissions nous aimer sans restrictions, mais je ne voulais pas lui imposer  cette décision, oui je préférais partir sans me retourner, avec la haine au fond du cœur a présent, la haine d’avoir raviver le feu dans son cœur.

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